Bilan kiné respiratoire

Pour simplifier le bilan kiné respiratoire, je propose 3 cas de figures

Bilan des bronchiolites ( et pathologie assimilée : bronchite, bronchite asthmatiforme, asthme du nourrisson)

Cette pathologie se résout spontanément en quelques jours à quelques semaines. Nous sommes là pour le confort respiratoire de l’enfant (évacuer l’excès de sécrétion, sans être iatrogène) et la surveillance des facteurs de gravité et des facteurs de risque, pour aider les parents à rester calme quand tout va bien et à réagir rapidement en cas d’aggravation des symptômes respiratoires et de l’état général.

Ici ce sont ces facteurs de risque et de gravité qui sont essentiels.

Bilan kiné respiratoire des difficultés respiratoires de l’adulte (dyspnée et toux) pour les BPCO, l’insuffisance respiratoire à l’effort, l’emphysème, voire l’asthme sévère

Ces pathologies évoluent lentement voire incidieusement. Le bilan dresse l’état des lieux et permet de voir l’évolution (positive ou négative) que le patient ne voit que très difficilement.

La mesure la plus fiable est le temps d’effort possible (à intensité constante) sur un exercice donné (tapis de marche, vélo, elliptique…)

Le bilan kiné respiratoire en traumatologie (pneumothorax, hémothorax, décollement de la plèvre) ou en post-opératoire thoracique (opération cardiaque, opération pulmonaire)

Ce bilan est similaire au précédent mais peut-être aggrémenté de commentaires sur la cicatrice et de mesures du diamètre thoracique (expansion thoracique à l’inspiration forcée et expansion thoracique à l’expiration forcée) qui doit évoluer relativement rapidement.

Vos bilans kiné respiratoire ont de la valeur (financièrement : 23€) mais aussi et surtout, pour vous, pour votre traitement et pour votre patient. Le DMP est pour bientôt, anticipez le changement : essayez vous aussi les bilans informatisés.

Je crée mon premier bilan en quelques instants.