Le bilan kiné … depuis le temps qu’on m’en parle !
A l’école, c’était le grand truc. Puis l’activité libérale et là, la réalité : la cadence de travail et des patients nombreux. Et eux, ce qu’ils veulent c’est qu’on s’occupe d’eux et à la première séance !
Et les médecins généralistes, est-ce qu’ils veulent vraiment les lire, mes bilans ? Et honnêtement, est-ce qu’ils sont bien écrit, est-ce qu’il y a assez, est-ce qu’il n’y en a pas trop…
Bon, la CPAM veut qu’on les facture, certains médecins les réclament et même certaines caisses plus récemment.
Quand j’étais petit, on m’a dit « quand on commence quelque chose, il faut le finir » et « quand on fait quelque chose, il faut le faire bien »
Bon, et si il était possible de faire ça systématiquement vite et bien ?
Et si c’était possible ?
- Faire mon bilan entièrement en clics ?
- faire mon bilan initial et final en moins de 5 minutes (initial : 4 minutes / final : 1 minutes)
- faire systématiquement mon bilan en plus de ma première séance, que mon patient ressorte de chez moi avec un écrit et que son généraliste soit informé de ma prise en charge.
- faire ma demande de renouvellement de traitement par écrit et pas uniquement en demandant au patient.
- de refaire mes bilans suivants en moins d’une minute (initial : 0 et final : 1 minute)
- de faire mes transmissions en 1 seule clic à mon remplaçant.
Mais comment je suis capable de faire ça ?
- D’aller plus vite que je pensais possible
- de communiquer par écrit avec mes prescripteurs, mes patients et mon remplaçant ; voire les médecins-conseil des caisses de sécurité sociale ou les enfants de mes patients très âgés.
Est ce que je suis capable de poser les bonnes questions, de faire les tests qui sont intéressant pour suivre l’évolution de mes patients ? Qui sont faciles à lire pour mon patient, qui vont intéresser mes prescripteurs ?
Pour ça, commençons par se poser cette question…
Qu’est ce qu’un bon bilan kiné, adressé à un médecin, un confrère ou à un patient ?
- Précis ? Non. On cherche ce qui est significatif afin de prendre une décision :
- Dans la norme -> tout va bien
- hors norme -> il faut agir
- le patient progresse -> on continue
- le patient stagne -> on réfléchit
- Complet ? Non. On cherche des critères à surveiller et on ne peut pas surveiller 15 critères différents pour 150 patients. 2 à 4 tests par patient est non seulement plus rapide, mais surtout plus efficace !
- Complexe ? Nom. Encore moins, plus on est complexe, plus on risque de se tromper et ça, c’est une faute!
- Ludique ? Non. Bien sûr une petite blague rend la vie plus facile, mais ça c’est à vous de le faire.
Bien sûr, il y a des exceptions, c’est pourquoi l’application comporte aussi d’autres tests; mais n’oubliez pas : précis, complet, complexe, c’est pour le patient qui pose un vrai problème et sur lequel vous voulez attirer l’attention et donner au médecin un maximum de données pour réfléchir.
Alors, qu’est ce qu’un bon bilan kiné ?
- Rapide ? Oui ! Sinon, chaque fois que vous serez pressé.e ou fatigué.e vous vous direz : « Allez, le fais la prochaine fois »
- Facile à faire ? Oui ! Pour les mêmes raisons.
- Facile à lire ? Oui ! Un confrère fera sûrement des efforts pour un bilan, mais pas pour 150 dans le cas d’une transmission pour un remplacement. Un médecin sera curieux de vous lire la première fois, mais pas la 150e fois. Et un patient vous n’avez peut-être pas envie de passer 10 minutes à lui expliquer ce que vous avez mis 3 minutes à remplir.
- Reproductible ? Oui ! C’est la base de la méthode ! Pour décider on fait toujours les mêmes gestes, on pose toujours les mêmes question.
- Simple ? Oui ! Pour être reproductible un test doit être simple, il n’y a plus de risque de se tromper.
- Comparatif ? Oui ! C’est dans la comparaison qu’il y a du sens. Je compare avant et après. Je compare un côté à l’après. Je compare à une valeur référence.
En bref un bon bilan est rapide, simple, reproductible et comparatif. Facile à faire et à lire. Il n’est ni précis, ni complexe !
NB : pour simplifier l’exercie, les valeurs sont comparées à une valeur de référence et non au côté opposé, d’abord parce que les deux côtés peuvent être pathologique et parce qu’un test est plus rapide que deux.
NB : pour simplifier toujours, les valeurs à retenir sont dans uen fourchette de valeur, ex : de 60° à 75° l’idée est de gagner du temps dans la rédaction mais surtout d’avoir des comparaison significatifs. Passer de 63° de flexion à 68° n’est pas significatif.
Êtes-vous prêt.e pour l’exercice pratique ?
Faire un bilan kiné