Aujourd’hui, légalement, le BDK est facturable n’importe quand durant le traitement ; un pendant les 30 premières séances puis un par période de 20.
Le plus simple est donc de le facturer à la première, à la 31ème, à la 51ème… Dans ce cas de figure, le BDK de la première séance est un BDK initial, le BDK de la 31ème séance est un BDK intermédiaire n°1 (qui reprend les valeurs du BDK initial) celui de la 51ème est un BDK intermédiaire n°2
Pour plus de précision, vous pouvez faire des BDK intermédiaires supplémentaires mais ils ne sont pas facurables.
Par conscience professionnelle, vous pouvez faire un BDK final qui permettra si vous revoyez ce patient plus tard, de mieux l’évaluer ; mais ce bilan n’est pas facturable.
Cas des ordonnances quantitatives
Si votre médecin travaille « à l’ancienne », il vous donnera plusieurs ordonnances quantitatives, vous pouvez alors facturer un BDK à chacune de ces ordonnances (quelque soit le nombre de séances) en réalisant un BDK initial puis un BDK intermédiaire n°1, n°2 etc… Espérons tout de même que, pour l’indépendance de la profession, cette pratique disparaisse petit à petit.
Affections neurologiques
Attention dans le cas des affections neurologiques (Parkinson, hémiplégie, mais aussi sciatique ou NCB) les délais sont allongés soit : 1 BDK pour les 60 premières puis toutes les 50, 1 BDK par période de 50 soit, au plus simple, à la 1ère, à la 61ème, à la 11ème, à la 161ème…
Pathologies soumises au référentiel
Attention encore, dans les cas des pathologies soumises au référentiel, on peut être dans l’obligation de fournir des bilans intermédiaires supplémentaires pour justifier la poursuite des soins. Ces bilans supplémentaires ne sont pas facturables.